Tel  Aviv : un art de vivre hors normes !

Quand on décide de s’installer en Israël, la question du choix de la ville se pose assez rapidement. Aussi petit que soit l’état d’Israël, on ne compte pas moins d’une dizaine de villes, comme Jérusalem, Haïfa, Netanya, Ashdod, Eilat, Herzliya, Raanana, Bat Yam, Ramat Gan, qui obtiennent les suffrages des familles désirant acquérir un bien immobilier en Terre Sainte, mais aucune ne rivalise avec l’indétrônable Tel-Aviv.

La Ville Blanche

Fondée en 1909, Tel Aviv est sortie des dunes de sables du côté de Yafo pour devenir cent ans plus tard la première ville hébraïque moderne. Nombreux sont les architectes formés à l’école d’art et de design en Europe qui ont produit le célèbre courant allemand Bauhaus, qui a fait sa renommée et dont les bâtisses blanches aux lignes épurées lui ont valu le surnom de Ville Blanche. Les vagues successives d’immigration ont fait évoluer la ville et ont soufflé un vent d’inspiration dans chaque quartier, amenant leur lot de culture et de tradition. Son évolution architecturale impressionnante fait pâlir d’autres villes du pays plus conservatrices et les nombreuses tours de verre poussant au milieu de quartiers préservés donnent le ton sur la direction que la ville prend en termes d’architecture.

Déclarée site du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2004, Tel Aviv est l’une des villes les plus excitantes au monde, on peut la traverser à pied ou à vélo en quelques minutes et être ébloui par la diversité de ses quartiers, offrant leur part d’ambiance, de styles et de population. Ce n’est pas pour rien que le New York Times a élu la ville «capitale méditerranéenne» grâce à sa vie nocturne animée et sa scène culinaire avant-gardiste, servies au bord de ses plages de sable blanc, l’une d’entre est même réservée aux maîtres et à leurs chiens !

Tours : le nouveau paysage urbain de Tel Aviv

Dès l’aube du troisième millénaire et surtout durant la dernière décennie, Israël a changé de cap sur l’évolution de ses constructions urbaines, délaissant au passage les petits quartiers bobo de Tel-Aviv et autres bourgades pittoresques, pour faire émerger au centre du pays buildings et tours futuristes.

Ce nouvel aspect apparu dans les villes les plus peuplées du pays (Bat-Yam, Rishon LeTsion), et tout particulièrement Tel Aviv, poumon économique de l’état, se met à brouiller les pistes historiques en prenant des airs de Hong-Kong, la plage en plus ! On voit de plus en plus de tours s’élever aux abords des artères principales, comme à la Tour Meyer et Rotschild 17, ou la Tour Lieber, avec des complexes immobiliers à faire pâlir Manhattan. Il en est de même à la Tour Arlozorov 17 ou la Tour Frishman, autrement dit chaque artère prisée de Tel Aviv possède désormais sa tour, le nouveau « place to be », proposant locations ou ventes d’appartements au design et surface inespérés. La promesse de ce rêve immobilier clé en main est quasiment devenue incontournable en raison de la pénurie de terrains dans les grandes villes, construire plus grand et surtout plus haut.

Alors Israël rejoindra-t-il la course internationale pour construire le plus haut gratte-ciel du monde, et rivaliser avec Dubaï ou Shangaï ? Nulle ne le sait encore. A ce jour, il existe quelques riverains qui profitent déjà des joies de l’apesanteur dans des complexes flambants neufs comme la Tour Yoo Park Tsameret ou la Tour Remez, et se disent que leur Aliya (montée) est plutôt réussie !

D’après les dernières analyses de l’Agence Juive, quelques 50 000 Juifs feront leur Aliya d’ici fin 2020, presque deux fois plus que les années précédentes. La Knesset a appelé le gouvernement à procéder aux préparatifs requis pour absorber les nouveaux arrivants, déboussolés par la crise du coronavirus qui a provoqué ce sursaut patriotique.

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